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Historique de l'inventaire
En 1890, deux projets d’orgues neuf furent envoyés par la maison Dalstein-Haerpfer, comptant 42 et 52 jeux, sur trois claviers et pédalier. Placé dans un buffet dessiné par L’architecte messin Claude Jacquemin et confectionné par Alphonse Klem à Nancy. Le Nouvel instrument était prévu avec une traction mécanique et machine Barcker et sommier à pistons, alors qu’à la réalisation en 1894, les facteurs de Boulay adoptèrent la traction pneumatique dont ce fut l’une des premières utilisations en Moselle.
Achevé à l’automne 1894, le nouvel orgue fut béni le mardi 19 février 1895, par l’Abbé Willeumier, vicaire général de Metz et inauguré le même jour par les organistes Lajeunesse, Heckmann et Albert Kieffer, respectivement titulaires de la Cathédrale de Metz, de Saint-Maximin de Thionville et de Hayange.
Du plus grand instrument sorti des ateliers de Boulay, qui est encore aujourd’hui le plus grand orgue de Moselle, les Dalstein-Haerpfer firent un de leurs chefs-d’œuvre, le baptisant symbolique de l’opus 100.
Il coûta plus de 43 000F, dont 8000F pour le buffet.
Au début du XXème, l’industrie sidérurgique était particulièrement polluante, si bien qu’il fallut envisager un nettoyage en 1907. La Maison Dalstein-Haerpfer en profita pour apporter quelques modifications au buffet, destinées à donner de l’ampleur à la sonorité. Une ré-harmonisation fut entreprise pour augmenter l’intensité sonore.
Un Ventilateur électrique fut posé en 1910.
En 1917, les tuyaux de façade furent réquisitionnés, un remplacement fut aussitôt étudié avec un devis de Mamert Hock, de Sarrelouis, en 1917, le devis proposait une façade en zinc pour 2850Mk.
L’affaire fut réexaminée en 1921, mais avec plusieurs devis : Fréderic Haerpfer, G. Gutschenritten de Paris et à André Guébel de Puttelange. Le conseil de fabrique avait une préférence pour la Maison Haerpfer qui était le constructeur de l’instrument.
Les tuyaux de façade furent mis en place le 24 mars 1922, et, il en profita pour modifier l’étendue du clavier de pédalier de 27 à 30 notes, modifia l’intérieur de la console, recoupa l’Octavbass 8’ en Bourdon 8’ de pédale, transforma le Principal 4’ en Flûte 4’ de pédale, nettoyer le buffet et le vernir d’une couche de copal.
Le 27 décembre 1946, la maison Haerpfer envoya un devis, prévoyant la remise en peau des quatre gosiers, le replaquage des claviers en Galalithe, l’ivoire étant introuvable, replaquage du pédalier usé, la réparation du relais au Grand orgue et le changement de la Clarinette en Cromorne au positif.
Et mettre le E de la montre 16’ qui manquait mais la manufacture Haerpfer ne disposait pas des 100 Kilos d’étain pour sa réalisation. Ce n’est donc pas Haerpfer-Erman mais Joseph Albert qui aura le chantier : Il remplaça la Clarinette par un Cromorne au positif, comme prévu, et il décala un Gemshorn 4’ en Nasard.
La traction pneumatique, fatiguée par le temps, montre des signes de fatigue, c’est pour cela que la Maison Haerpfer-Erman envoya un premier devis sans effets en 1967 qui parlait de l’électrification de l’instrument, puis un second toujours pour le même objectif mais en 1974. En 1975, l’orgue devint muet, dû à la réfection de l’installation électrique de l’église, l’orgue n’a pas été rebranché.
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Le Buffet
De style Renaissance adapté a celui de l’édifice, la somptueuse boiserie en 16’ a été dessiné par Claude Jacquemin et réalisé dans les ateliers Klem de Nancy. La façade est en chêne, assez sombre, les parois sont en sapin. Les deux statues monumentales, représentant le Roi David et Sainte Cécile, sont en fonte peint en faux-bois. Le Grand Orgue et la Pédale ne sont pas recouverts de plafond, seul le positif et le récit sont enfermés en boîte expressive. Il à été transformé en 1908, pour que le son s’échappe mieux, la frise placée sous les tuyaux de façade fut enlevée, les panneaux placés derrière les statues ont étés supprimés et les panneaux latéraux du Grand Orgue furent remplacés par des panneaux en grillage métallique fin.
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