Historique de l'inventaire

 

L’Orgue fut réceptionné le 17 décembre 1874 et payé le jour même ; les experts demandèrent à Müller de parfaire la Trompette en y adaptant de nouvelles anches. Apparemment satisfaisant, la paroisse commanda deux nouveaux jeux, une Posaune 8’ à la Pédale et un Salicional 4’ au clavier.


Le 12 février 1882, le conseil de fabrique prend la décision de reconstruire et d’agrandir l’orgue Müller, sur la base du devis de Nicolas Verschneider et Georges Krempf, de Rémering. Les facteurs livrèrent un orgue de 21 jeux, entouré d’un buffet neuf qui contient les sommiers et presque la totalité des tuyaux de l’ancien orgue.
Franz Kriess, facteur à Molsheim, envoya le 17 février 1915, un projet de pneumatisation qui restera sans suite, puis Fréderic Haerpfer proposa également la pneumatisation de l’instrument en 1922, mais la paroisse renonce par le manque de moyens, elle se contente d’un relevage et d’un remplacement des tuyaux de façade enlevés en 1917. Décidés le 8 avril 1923, ces travaux d’un montant de 10 020F purent être réalisés grâce à un don de 8 000F ; C’est probablement à cette occasion que les deux chapes libres de l’orgue Verschneider furent pourvues d’un Basson-Hautbois.


Trois nouveaux projets de reconstruction furent établis, en 1937, par le facteur de Boulay. Le premier prévoyait, pour 28 117F, la restauration du Verschneider et le remplacement du sommier de pédale ; Le second, d’un montant de 53 199F consistait en une restauration avec construction à neuf des transmissions (traction mécanique des notes et pneumatique des jeux), de la console et du sommier de pédale ; le troisième consistait, pour 64 326F, en une reconstruction en traction pneumatique, avec sommiers neufs pour 22 jeux dont 4 en attente. C’est cette dernière proposition qui fut retenue, et réalisée, en 1938, avec les 4 jeux en options plus un jeu supplémentaire, pour 75 772F. Ces travaux furent inaugurés le 4 décembre 1938, en présence de Monsieur Heintz, évêque de Metz.


L’instrument fut révisé en 1971 par Christian Guerrier, pour 287F puis en 1975 par la Maison Haerpfer-Erman, pour 1302F.


La Paroisse envisagea à partir de 1976 une nouvelle restauration de l’orgue, « dont l’état est passablement mauvais » ; la décision de le mécaniser fut entérinée par la commission Diocésaine des orgues, à la condition express formulé par son secrétaire Jean Sadoul, de  « respecter l’harmonisation primitive » de l’instrument afin de ne pas lui enlever « la véritable valeur musicale qu’il possède en dépit de la regrettable traction pneumatique  .Le devis de Jean-Georges Koenig  d’un montant de 250 000F, fut jugé trop onéreux, et le conseil de fabrique de Willy Meurer s’élevant à 177 000F ; les travaux purent être réalisés grâce à une subvention de 50 000F, accordé par la commune en janvier 1978. L’Orgue Meurer, dont la composition est à peut de choses prêt identique à celle de l’orgue pneumatique de 1938, à été inauguré le 25 novembre 1979 par Norbert Pétry.  

 

Buffet

Richement ornée, la belle boiserie néo-baroque de Verschneider et Krempf est caractéristique de la production de ces facteurs dans les années 1880, voir les buffets d’Elvange, Mainvillers et d’autres. A l’origine l’orgue était à fleur de tribune avec une console latérale. La façade, les côtés et les ornements sont en chêne ; le soubassement a vraisemblablement été remonté par Meurer, le fond du Buffet est en contreplaqué de Meurer ; il n’y a pas de plafond depuis l’origine. Les tuyaux de façade sont en étain, de 1922, avec écussons retournés en plein cintre et oreilles. La charpente est neuve, de Meurer, en bois et la boîte expressive est en sapin, en partie ancienne.

 

 

 

 

 

 

   
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